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Nouveau
starter automatique :
Les basses températures provoquent une élévation de
la viscosité de l’huile pouvant augmenter les frictions alors que le
carburant tend à se condenser sur les parois des pipes d’admission. Ces
facteurs se combinent pour générer une inertie trop importante pour
être contrebalancée par le système d’injection, au point de rendre le
démarrage difficile et les phases de montées en température
irrégulières. Combattant efficacement ce problème, le système d’injection
de la VFR inclut un starter automatique assurant des démarrages
instantanés et un fonctionnement régulier à froid, quelle que soit la
température extérieure. Inauguré l’an passé par la CBR1100XX, ce
nouveau starter automatique est composé d’un piston logé dans chaque
corps de papillon qui ouvre et ferme une admission d’air auxiliaire. Ce
système intervient dès que la température du liquide de refroidissement
descend en dessous de 40°, en augmentant le régime de ralenti tout en
réchauffant le carburant dans le but d'obtenir une meilleure combustion.
Grâce à ce nouveau système, les démarrages sont simplifiés, les
phases de montée en température raccourcies et le fonctionnement du
moteur sensiblement amélioré.
A ce système s’ajoutent quelques modifications
apportées à l’unité de gestion de l’injection, procurant un régime
de ralenti plus élevé qui détermine une mise en température plus
rapide du catalyseur. Grâce à cela, il a été possible d’utiliser des
tubes d’échappement d’un diamètre supérieur sans affecter l’efficacité
du catalyseur, tout en augmentant la puissance maximale. La version
commune à l’Europe de la VFR développe une puissance de 106 ch
équivalente à celle de la version non-catalysée et ce, malgré l’efficacité
du système anti-pollution HECS3. De ces modifications résulte une baisse
significative des émissions, couvrant une plage d’utilisation plus
large, le système anti-pollution de la VFR s’avérant particulièrement
performant même lorsque la moto est conduite sportivement. Un des
bénéfices secondaires de ce système est la réduction de la
consommation qui s’élève à 12%, comparée à un modèle non
catalysé. |
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Le Modèle 2000
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